Le blog co-VIE-d
RE-INFOCOVID
Aujourd’hui, la politique de Santé publique française présente des signes de défaillance sévère :
- désorientation des instances officielles,
- comportement irrationnel,
- bouffées anxieuses,
- agressivité et décisions toxiques pour le pays…
Quel est ce mal dont souffre la France, et qui compromet l’équilibre de notre « vivre ensemble », et surtout quel remède lui opposer ?…
Car tout mal a son remède.
Nous, soignants, médecins, chercheurs, universitaires, avons créé un collectif pour aller à la rencontre de nos concitoyens, et leur proposer des outils pour questionner, comprendre, sortir de la peur et agir ensemble.
Nous sommes un collectif de soignants, médecins et scientifiques universitaires, réunis autour d’une idée : le besoin d’une politique sanitaire juste et proportionnée pour la France.
Rejoints par des citoyens désirant jouer un rôle actif dans la résolution de la crise que traverse notre démocratie, la pluralité s’ajoute à l’expertise pour constituer nos plus grandes forces.
Aujourd’hui, nous sommes choqués.
La société française se voit imposer un panel de mesures sécuritaires, fruit d’un processus de décision unilatéral et pyramidal, faisant fi de toute concertation ou réflexion participative. Or certaines de ces mesures se révèlent dénuées de toute justification, leur validité ne résistant ni à l’étude rigoureuse du contexte épidémiologique actuel, ni au plus simple pragmatisme.
Aujourd’hui, nous sommes choqués.
Les médias propagent en continu dans le pays une information tronquée, basée sur le sensationnalisme, et volontiers culpabilisante. Une partie de la population pâtit lourdement de cette manipulation, et développe une pensée et un comportement irrationnels et déconnectés de la réalité. Ces symptômes témoignent d’un phénomène que la sociologie décrit sous le nom de « psychose collective ».
Aujourd’hui, nous sommes choqués.
Un discours officiel simpliste et infantilisant est martelé tous azimuts, acculant nos contemporains à un choix scandaleusement binaire : être pour, et se ranger dans le camp des bons citoyens dociles, ou être contre et se voir pointés du doigt, considérés au mieux comme des égoïstes irresponsables, au pire comme de « dangereux complotistes ».
Nous affirmons que plusieurs mesures récemment prises à l’échelle de la société, sous couvert d’une prétendue sécurité collective et d’un altruisme caricatural, revêtent en fait une nature profondément politique. Or ces mesures engendrent au sein de notre population une souffrance préoccupante, dont les conséquences psycho sociales lourdes sont tues. Il s’agit en particulier de l’obligation du port du masque par les enfants à l’école, de l’obligation du port du masque en extérieur, et des mesures de reconfinement.
Nous demandons donc leur suspension, et le rétablissement d’une prévention fondée sur la connaissance et l’expérience de longue date des épidémies en médecine (isolement des malades symptomatiques, précautions d’hygiène standard en population générale, précautions renforcées pour les sujets fragiles).
Nous affirmons que la prise de décision en médecine et santé publique découle toujours de l’étude du rapport entre les bénéfices attendus et les risques encourus. Cette étude requiert pour être menée à bien l’association d’une expertise scientifique pointue, et d’un bon sens pratique issu de l’expérience de terrain. Or la seule et indispensable garantie de ce processus est la collégialité.
Nous demandons donc la réouverture sans délai d’un véritable et sain débat démocratique, basé sur la transparence, et associant largement professionnels de la médecine, scientifiques universitaires, acteurs de la société civile, et acteurs de la sphère politique.
Nous affirmons enfin que la France est le pays des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales et imprescriptibles du citoyen, issues des Lumières. Et que si en France ne sont plus respectées la liberté d’aller et venir, de se réunir avec ses semblables, la liberté de disposer de son corps et d’exprimer son opinion dans le respect, alors ce pays qui est le nôtre ne peut plus être appelé « Démocratie ».
Nous demandons donc à celles et ceux qui veulent faire le choix de la Liberté et souhaitent s’engager pour la défendre de nous rejoindre.